Mercredi matin, tous mes papiers sous le bras, photocopies et compagnie, je vais le coeur presque léger faire la queue devant le consulat de Chine rue Washington une demi-heure avant l'ouverture. Vous l'aurez compris, dernière formalité avant mon départ: la demande de visa! Je bavarde joyeusement avec mes voisins "d'attente", un businessman et un touriste; à nous trois nous représentons tous les types de visas pour la Chine (ou presque). Au bout de trois quarts d'heure, je finis par apercevoir les guichets, des personnes qui en repartent avec un petit papier rose en main (celui qui leur permettra de récupérer quelques jours après leur passeport "visé"). La tension monte un peu: et s'il me manquait un papier? Et si tout n'était pas en règle? Numéro 26! Ah, c'est à moi, au revoir monsieur le businessman, bon déménagement, bonne chance! Une fonctionnaire aimable comme une porte de prison m'ordonne de lui passer tous mes papiers par la meurtière. Trois secondes après, l'original de mon certificat médical en main, elle me dit "pas bon, pas bon, ça tampon médecin traitant, pas hôpital public". J'essaie de discuter, mais impossible, elle continue "il faut aller au ministère". Trois fois. Lorsque je lui demande d'expliquer (trois fois aussi), elle finit par me dire qu'il faut légaliser mon document au ministère des affaires étrangères...
Je repars passablement énervée, avec mon passeport toujours en ma possession, mais toujours sans visa...
Heureusement qu'une bonne amie fait ses études de médecine à l'Hôpital Saint Antoine; je lui glisse mon certificat, et un jour plus tard, miracle, il est tamponné "hôpital public"!! Je retente le passage devant Cerbère la semaine prochaine, croisez les doigts pour moi!
1 commentaire:
Ah, les joies de la bureaucratie...
Bon, heureusement que tu es pistonnée - toujours avoir un médecin dans la poche !
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