vendredi 5 septembre 2008

Que la vie pékinoise est douce!

Trois jours de cours derrière moi, le train-train de la "routine" prend doucement le pas sur l'émerveillement de la découverte, mais je suis encore loin d'avoir tout, vu tout senti, tout mangé!!
J'ai encore un peu de mal à me faire aux horaires de la cantine, mais on peut trouver tout ce qu'on veut jusqu'à une heure assez avancée du soir, donc en cas d'estomac vide à la mauvaise heure pas de problème insurmontable. Et puis il y a les super restaurants où on mange très très bien pour pas cher. J'ai testé un coréen pas très loin, avec Jean-Sébastien... et on s'est régalés! Petit barbecue au charbon sur la table, avec des viandes délicates macérées dans plein de choses, et un accompagnement succulent!


Sinon je suis vraiment étonnée du calme dans lequel les pékinois vivent. On ne peut pas dire qu'ils ne font pas de bruit, mais c'est un calme différent dont je veux parler: tout va "comme sur des roulettes", le trafic (même dense, même avec des klaxons qui ne sont jamais hargneux comme à Paris), la circulation sur les trottoirs, les files d'attente... On devrait envoyer les Parisiens trop stressés en stage ici.

J'essaie de me mettre aux habitudes chinoises: la gourde d'eau ou de thé vert toujours à portée de main, le parapluie qui sert autant en cas de pluie qu'en cas de soleil (j'ai passé le test avec succès: des étudiants français ne m'ont pas reconnue lorsque je les ai approchés sous mon parapluie-ombrelle lors d'un après-midi bien ensoleillé), le vélo... et la sortie au parc aux portes de la ville une fois le week-end venu!


Accompagnée d'un sympathique Chinois rencontré par hasard à la cantine il y a quelques jours, je me suis rendue dans le parc des Collines Parfumées (50 minutes en bus depuis l'université) cet après-midi. Ca monte pas mal, on peut même se perdre un peu, mais c'est très beau, très agréable. Il n'y a pas que moi qui aime ça: les vieilles personnes vont parfois très loin (et très haut) dans le parc pour se poser sous un kiosque et lire le journal, bavarder ou faire la sieste. Meme s'il y a toujours quelqu'un pas loin (voire tout près), on a une impression de calme qu'on ne peut pas avoir dans les parcs français. J'ai du mal à expliquer, je crois que les photos vous aideront à mieux "comprendre"...


2 commentaires:

Anonyme a dit…

Je veux paaartiiiir!!!!

Anonyme a dit…

Mais tu as l'air de t'acclimater plutôt bien au mode de vie pékinois ! J'ai le droit de rester suspecte quant au calme des klaxons ?...

Si tu trouves la recette anti-stress de leur ville gigantesque et surpeuplée tu nous l'envoies stp, pour Noël...?.......