vendredi 12 décembre 2008

Eclair de lucidité dans la brume hivernale

Alors que je vivais un de ces moments hautement intellectuels, mais qui ont lieu trois fois par jour (ce qui donne un argument de poids aux anthropologues de la cuisine pour justifier de l'importance de leur objet d'étude dans le domaine des sciences sociales), dans le lieu hautement romantique qu'est la cantine numéro 2 de l'université, après avoir héroïquement joué des coudes pour atteindre chaque stand et ainsi compléter mon plateau de manière à me "concocter" un repas un tant soit peu équilibré, et slalomé entre les plateaux dégoulinants de la foule chinoise qui me pressait de toutes parts, j'étais assise à ma table presque propre que je partageais avec de jeunes Chinoises en train de se choisir un prénom anglais, seule étrangère à cette heure somme toute universelle : midi. Mon plus grand problème, alors, était de trouver dans quel sens je devais positionner mon plateau-repas de manière à avoir le moins de mal pour manger mon énorme galette au moyen de baguettes en bois, et à minimiser le risque de salissure.

Tout-à-coup, j'ai vu à 10 mètres de moi mon premier jeune Chinois vraiment beau, indiscutablement beau. Mon cerveau s'est rebranché illico : mais c'est vrai ! Cela fait plus de trois mois que j'habite ici, et jamais encore je n'avais pu me faire la réflexion "Il est beau.", ou même juste "Il est mignon.". Je pense qu'il en a résulté un électrochoc dans mon cerveau car alors j'ai ouvert les yeux, non pas pour admirer le jeune homme en question - car il a dû se trouver une place quelque part dans l'immense salle et s'est confondu avec ces dizaines de chevelures noires un peu hirsutes - mais pour observer ce qui m'entourait. Je pensais le faire chaque jour, mais apparemment pas de la bonne manière. Tout cela pour vous mener à ma découverte extraordinaire, tellement extraordinaire que je me suis précipitée pour vous en faire part en rentrant de mon repas. Donc non, ma découverte extraordinaire n'a pas été qu'il existe de beaux garçons en Chine, même s'il est à noter qu'il m'a fallu une centaine de jours pour en repérer un... Voici ma découverte, elle est très simple : pour les Chinois, on ne voit bien qu'avec des lunettes, la réalité est trop éblouissante pour les yeux.

Au moins trois quarts des jeunes filles chinoises (je n'exagère pas!... Et bon nombre de garçons aussi, mais la proportion est moindre) que j'ai vu défiler devant moi portaient des lunettes ! Comment se peut-il que je ne me sois pas aperçue avant de ce chiffre hallucinant ?
Là, la statisticienne en devenir qui sommeille en moi a sussuré de sa voix suave : ce n'est pas parce que tu as un échantillon d'une centaine de personnes que ton estimation est bonne, et puis ce n'est de toute façon pas représentatif de la population chinoise entière (mais qui a dit qu'il considérait mon minuscule échantillon comme représentatif d'un milliard et demi d'individus??), il y a une probabilité somme toute non nulle que toutes les filles lunettées de ton université aient choisi de venir manger au shitang numéro 2 à 12h15, ... et qui te dit qu'en Occident ce n'est pas la même chose? C'est juste que les lentilles de contact sont maintenant légion, on ne se rend plus compte de l'étendue du fléau!

Donc, tenant compte de toutes les limites sus-dites, je peux néanmoins émettre les hypothèses suivantes :
  • les jeunes qui ont eu l'insigne honneur d'être acceptés dans une université de premier rang se sont bouzillé la vue dans les bibliothèques mal éclairées, et tard le soir, après le couvre-feu, à la lumière de leur lampe de poche, à ingurgiter la Connaissance qui leur était nécessaire pour parvenir à la Réussite ;
  • les filles travaillent plus dur que les garçons (mais ça on le savait déjà) ;
  • les opticiens doivent rouler sur l'or (maintenant je comprends pourquoi il y a un opticien sur le campus, et pas de vendeur de vélos!).
Remarque hors-champ : les nez des Chinois ne sont décidément pas faits pour les lunettes, ils sont trop "plats", ça glisse, du coup les Chinoises ont développé le "coup-d'annulaire-qui-remet-les-lunettes-en-place-et-écarte-la-frange-des-yeux-pour-3-secondes" (hypothèse déjà émise en France, à présent confirmée à Beijing), technique qui nécessite beaucoup de pratique avant de paraître un brin sexy.


mardi 2 décembre 2008

Savez-vous planter les choux....?

Sur le campus, toutes les belles fleurs jaunes et rouges des immenses plate-bandes ont fait place à des choux blancs et rouges dès les premiers frimas arrivés. C'est ... intéressant! Je vous ai mis la même plate-bande en mode "avant-après", et vous laisse déguster le résultat. Je me croirais de retour dans ma terre natale (ah non, ça va, c'est quand même pas comme si j'étais en train de compter les jours... il m'en reste que 43 d'ailleurs).


dimanche 16 novembre 2008

Les Chinois savent s'amuser : 茶馆 et 卡拉OK






















Alors que le Président Sarkozy déposait une gerbe sur la tombe du Soldat inconnu, mes camarades et moi étions en train de prendre du bon temps autour d'une table de victuailles. Bien sûr, notre professeur préférée était de la partie, comme quatre autres cars entiers, tous débordants de 留学生 (étudiants étrangers). L'expédition avait pour but ultime le fameux salon de thé 张一元 où nous attendaient des représantants de tous les arts de scène chinois : acrobates, mimes, lutteurs, acteurs, chanteurs d'opéra, contorsionnistes ... et une armada de serveurs bien sûr. Après une explication (en chinois) de la cérémonie du thé que je n'ai pas comprise plus que Romain l'année dernière, l'universalité du rire a fini par casser la barrière de la langue, et nous sommes revenus à l'université avec de jolis souvenirs plein la tête et surtout plein les appareils photo!


Fin de semaine, soirée karaoké dans le voisinage de l'université. Après un petit restaurant coréen à 7, direction l'une des cinquante salles du karaoké de Wudaokou, deux heures de folie où se sont mélangé chansons américaines, chinoises et japonaises (malheureusement pas de chansons françaises ou russes en stock...). Il faut savoir que le karaoké chinois (ou japonais, cf Lost in translation) ne se passe pas du tout de la même manière qu'en France. Ici, on loue une salle à l'heure, petite ou grande, le prix varie, mais on a toujours un immense canapé super confortable où s'affaler à une dizaine au moins. Bon alors, les chansons chinoises, c'est pas toujours facile à déchiffrer, n'est-ce pas Anastacia (尼那 pour les Chinois)? On a sa propre télévision, son "menu" et sa télécommande pour choisir les chansons. J'oubliais les deux micros (parfois un bleu, un rouge, ça fait plus romantique), et les spots disco ! Du coup, on ne chante jamais devant des inconnus, et c'est vraiment la coqueluche des jeunes ici.Valeriy aux tambourins, qui a su de cette manière déjouer notre attention, et ne pas avoir à chanter... et duo romantique sur Titanic entre Janel (alias 张美丽) la Kazakhe et Vitter (alias 王金福 ) l'Indonésien.

samedi 8 novembre 2008

Mon automne à 北京

大家好 !

J'ai un peu honte d'être restée muette durant tout ce long mois, mais je crois que j'arrive au moment tant redouté où je commence à voir ce qui m'entoure avec des yeux presque chinois, c'est-à-dire que ma capacité d'étonnement a fortement baissé. Je ne dégaine plus mon appareil photo à tout va, et j'ai l'impression que ma petite vie n'est pas très passionnante pour des yeux occidentaux. Bon, il s'est tout de même passé quelques petites choses durant mon mois de silence et de temps magnifique, je m'en vais vous les conter. Anti-chronologique, comme sur un bon CV, ça vous dérange pas trop?




Hier soir, au D-22 avec Mathieu, Charles, Kévin (qui est un Chinois, ne pas s'y tromper), et deux jolies Chinoises légèrement francophones, on a eu peur pour nos oreilles. Le D-22 est un "bar musical" juste à côté de Tsinghua, très sympathique sauf quand un 老外 (étranger) décide d'utiliser un truc chelou pour faire des sons encore plus chelous. Nous avons pu identifier coup sur coup une tondeuse à gazon, un marteau piqueur, un micro mal réglé, une dammeuse, les ongles d'une prof furieuse sur un tableau, et un pet magistral. Mais la majeure partie du temps, ça ressemblait vraiment à rien de connu... c'était ptet un extraterrestre?! Comme un fakir marche sur des clous, cet individu déjanté marche sur le verre sans se blesser, mais son sang est rouge comme le nôtre. L'enquête est ouverte !




Il y a deux jours, mon anniversaire !! 23 ans, un joli chiffre premier, pour ma première fête en Chine. Ma première fondue chinoise (火锅 pour ceux qui se seraient mis au chinois), entourée de tous mes amis francophones (sauf quelques uns qui n'ont pas osé se soustraire aux révisions forcenées, petite pensée pour eux), soit 11 garçons et 3 filles... no comment. Si, justement, commentaire ! Les filles, faut vous réveiller !! La Chine c'est bien, faut venir! Petit coup de gueule, ça fait du bien.









Donc voilà, pour mon anniversaire, j'avais organisé une petite-soirée-pépère-où-on-rentre-avant-minuit (on était en semaine quand même!). Je suis très fière de moi car à cette occasion j'ai relevé un grand défi linguistique : téléphoner en chinois pour réserver un resto! Déjà ils avaient bien réservé, ils savaient qui j'étais, et même on a pu avoir une salle pour nous tout seuls (courant en Chine, et tellement pratique, faudrait vraiment qu'on importe ça en France).


Comment se passe une fondue chinoise ? D'abord on allume le feu, ça chauffe la salle et les joues. Traditionnellement, ya une grande marmite au milieu et tout le monde plonge ses trucs dedans, mais là c'était à la mode moderne : chacun son petit marmiton, avec son bouillon plus ou moins épicé. Qu'est-ce qu'on fait cuire ? Alors, de la viande (boeuf, mouton, porc, poisson, boulettes, intestins), des racines de lotus (mon péché mignon en Chine), des épinards, des nouilles, des patates, du tofu, du soja, enfin bref tout ce qui se cuit et se mange.

J'avais expressément dit "pas de cadeaux", mais bien sûr j'en ai eu une petite flopée...
  • un énooooorme 结 avec le caractère 福 (prononcer "fou", soit bonheur), tout rouge, moi qui ne savais pas quoi mettre sur mon mur dégueu...
  • une "cartouche" de mouchoirs "Origine d'odeur du Provence" ... je venais de refaire mon stock, mais c'est pas grave, l'hiver n'est pas encore là, et j'ai pas encore eu mon 感冒 (ganmao, soit le célèbre rhume carabiné de Chine)
  • un joli collier avec 3 perles
  • un bracelet bouddhique (offert par une 同学 musulmane, ne pas chercher à comprendre)
  • un petit cahier en papier brun
  • des marque-pages magnétiques (faudrait un jour que je me remette à la lecture quand même)
  • un agenda "Degas" parce que selon Charles c'est difficile d'en trouver ici...
  • des photos de ma virée à 青岛 (Tsingtao, pour ceux qui reconnaîtraient pas encore!)
  • paaarfait pour aller dans le cadre photo offert par ma 同屋 Tamara!
  • ah, j'oubliais le pot de nutella (petit format car Romain se préoccupe de ma ligne...)
  • et la soirée-mystère de dimanche en huit.
Je vous entends déjà râler comme quoi vous avez pas vu la photo de mon gâteau d'anniv ! Ceci s'explique de manière fort simple : en Chine, il n'y a pas de gateau d'anniversaire, mais on mange les "nouilles de la longévité" qui consistent en une soupe (salée) très simple, avec un oeuf poché et deux feuilles de blettes, et où la règle du jeu est de manger toutes les nouilles sans les couper avec les dents ni avec quoi que ce soit d'autre, car elles sont le symbole d'une très longue vie... C'est parfois assez cocasse... peut-être une photo lorsque Romain m'enverra les siennes.
Je crois que j'ai fait le tour! En somme, une jolie soirée, de gentils amis, et la promesse d'une suite sympa des événements...

Juste avant mon anniversaire, examens de mi-semestre! Cinq épreuves, qui reprennent l'intégralité de ce qui avait été vu depuis la rentrée. Trois écrits et deux oraux. Ca ne rigole pas à la BLCU. Et c'est le lendemain de la fin des examens que les résultats m'ont été remis en main propre sur un joli petit papier écrit par la douce main de ma prof préférée, 于老师 (soit cadeau pour mes 23 ans) : compréhension orale "peut mieux faire" avec un 69/100 (tout le monde s'est fait surprendre par le peu de temps imparti pour répondre, mais j'assume vaillamment, je ne capte encore qu'une phrase sur deux quand mon 司机, soit chauffeur de taxi, essaye d'engager une conversation), même note pour mes deux oraux, 78/100, ça a pas l'air mauvais comme ça, mais je suis dans les 8 derniers de ma classe, eh oui, on est un super bon groupe, et moi toujours une quiche quand il s'agit d'aligner 3 mots! Grammaire et vocabulaire, 85/100, dans les 10 premiers, cool! J'avais bien appris mes leçons ;) Et "lecture et écriture", 88/100, ma grande fierté, surtout que j'ai pas eu le temps de répondre à toutes les questions... donc je compte bien tout casser au 期末考试 (soit examen de fin de semestre). Ce qu'il faut savoir : ces examens comptent pour 40% dans la note finale du semestre, et pour valider son semestre, il faut avoir au minimum un 60/100 dans chaque matière, c'est comme à l'ENSAE! Vous voyez, je suis pas sur une autre planète.

Du coup, depuis les examens, on a commencé un nouveau livre, et on le parcourt aussi à un nouveau rythme ;) Je suis toujours heureuse d'apprendre le chinois, on est un bon petit groupe, tous bien motivés ; bon, l'organisation des soirées 同学, c'est pas encore trop ça, mais on arrive toujours à trouver un ou deux candidats à un resto, que ce soit le midi ou en soirée. Hier soir, c'était resto russe dans le quartier russe (véridique, que des têtes russes, s'il avait fait -10°C, je crois que je m'y serais crue!) avec Anastacia, camarade russe, Lee, camarade londonien mais à la tête chinoise, et une truite à la mayonnaise (ya pas que les Chinois qui mangent des trucs bizarres, mais c'était très bon). J'avais voulu prendre un goulash, mais la serveuse m'a annoncé d'un ton autoritaire qui ne souffrait pas de discussion que "不好吃" (soit "c'est pas bon"). Après investigation auprès de la même serveuse, seul ce plat serait frappé d'un interdit anti-老外 (soit anti-étrangers) sur le menu... plat typiquement russe qui soit-disant ne serait apprécié que par les Chinois... j'ai pas trop cherché à comprendre, et comme la truite à la mayonnaise m'interloquait pas mal, j'ai fléchi.



Un dernier petit mot sur le Festival Culturel International qui a eu lieu le dimanche 26 octobre à l'Université de Pékin sous un soleil de plomb. Plus d'une soixantaine de stands, et autant de pays, dont bien sûr la France, qui, sans exagérer, a attiré le plus de foule. Il faut dire que Romain avait fait la cuisine, et que les Chinois adorent manger. Succès très franc, même lorsqu'il s'agissait simplement de mieux connaître la culture française (Louis Vuitton, Chanel, Zidane et Sarkozy). J'avais invité mes deux partenaires linguistiques qui ont apparemment bien apprécié.
















C'est la fin de ce long post de rattrappage du temps perdu. Merci de votre attention, et à bientôt!


mardi 7 octobre 2008

Merci à tite soeur!

Un petit post pour fêter dignement ma nouvelle bannière! Merci à Lily alias Aurélie pour ce travail de pro. Et puis si jamais j'en ai assez de celle-ci (ça risque de mettre un certain temps, je vous préviens), j'en ai 4 autres en stock [je parle de la bannière, pas de la petite soeur, mais tout le monde a compris bien sûr].


J'en profite pour dire à tous ceux et toutes celles qui me lisent régulièrement que c'est toujours un grand plaisir pour moi que de partager émotions et réactions. Mille mercis pour votre soutien!

samedi 4 octobre 2008

青岛欢迎你!Bienvenue à Tsingtao!

Après une petite découverte des wagons-lits chinois - couchettes molles, nous avons eu de la chance!... et j'ai tout de suite testé le 上铺 soit le 3e étage - et des gares-aéroports-Disneyland toutes propres, (photo d'une des gares de Pékin, 北京站, qui est, parait-il, petite...) nous voilà cinq (+ 2 en cours de route, donc sept) compères à Tsingtao. Il y a le ciel, le soleil et la mer...

Bon là sur la photo, il manque le photographe, forcément (Romain), mais sinon de gauche à droite, ça donne la Vietnamienne, la Coréenne, la Française, le Français (Marin), le Coréen et le Japonais.
Petit zoom sur mes compagnons; point route sous la direction de la turne Kiere-Romain, épaulée par Marin et son Japonais de coloc (aux extrémités). Vous pouvez également apercevoir un bout du joli chapeau de notre ravissante guide qui a retenu toute l'attention de Romain jusqu'à ce qu'elle veuille nous laisser "quartier libre" dès 14h...

S'il y a deux choses à retenir de cette ville portuaire (4e port de Chine, deuxième port du Shandong), c'est que les Allemands y ont fondé en 1897 la célèbre brasserie éponyme et dont une grosse partie de la production est exportée un peu partout dans le monde, et que c'est là qu'ont eu lieu les épreuves de voile des Jeux Olympiques. Donc forcément tout beau tout propre, partout.


Il faut aussi garder à l'esprit que le 1er octobre c'était la Fête Nationale, et qu'à cette occasion tous les chinois ont au moins 4 jours de vacances, donc tout le monde veut aller voir si l'herbe (en l'occurence la mer) est plus verte ailleurs.


Petite session collective de crapahutage sur les rochers. Au total deux chaussures trempées, un joli fou rire et un Marin qui, tout compte fait, préfère avoir les pieds sur la terre ferme.

Ah mais c'est que ça sent bon! D'où ça vient? Au détour d'un escalier, on tombe sur un barbec' de tout ce qu'on trouve dans la mer...



... ça peut aussi s'acheter sous une autre forme qu'en brochettes!


Bien repus, visite au pas de charge du musée de la bière (classé AAAA, donc "à voir absolument", par les autorités chinoises), avec carafe du précieux liquide couleur or et cacahuètes à la clef. Ici tout est prétexte à la démonstration de la grandeur de la Chine et si possible des JO.


Séquence cocasse: visite du "château moyenâgeux" où il semble que des gens importants aient vécu, mais rien n'est sûr. Devant nos yeux ont défilé des dizaines de mariées apprêtées (mais en baskets, pour être "舒服" à l'aise) accompagnées de leur mariés, poursuivies par leurs photographes. D'abord séance photo sur le perron du "chateau romantique", puis au bord de l'eau...


Deuxième journée, visite de 崂山 (Laoshan), haut lieu (AAAA aussi) de pélerinage taoiste (et apparemment aussi touristique!). Beaucoup d'escaliers, d'échoppes, mais on finit par arriver au temple après trois quarts d'heure d'ascension. Je ne veux pas raconter de bêtises en matière culturelle (ba oui, les visites se faisaient en chinois... et tout le reste aussi d'ailleurs!), donc les commentaires seront réduits au strict minimum.



Bien sûr, on ne peut terminer un voyage touristique digne de ce nom sans démonstration d'un savoir-faire artisanal et ancestral. Pour avoir le droit d'acheter de super couteaux à tout faire (mais c'est vraiment génial, leur éplucheur épluche dans les deux sens!!), nous nous sommes rendus dans une véritable usine à touristes où Marin a pu tester de sa main experte la résistance dudit couteau.


En deux jours, nous aurons tout de même eu droit à deux séances photo improvisées mais productives avec des Chinois - en fait quasi-exclusivement des Chinoises curieuses de voir de plus près les échantillons masculins que nous leur rapportons depuis l'Europe.

Pour ceux qui n'en auraient pas eu assez, toutes les photos du périple disponibles ici.